Type : combinée
Taille : très grande
Joueurs : 20 et plus

La bataille pour l'usine Octobre Rouge qui dura 2 semaines fin octobre 1942, faisait partie des plans de l'Axe de neutralisation de l'appareil de production soviétique. Cette carte est le théâtre de la contre-offensive Russe. La progression est semi-linéaire, à travers 7 points.

Les environnements proposent une grande variété de combats, aussi bien à ciel ouvert que dans l'exigüité des bâtiments industriels en ruine qui occupent la carte. L'entrepôt des produits finis (A) est très large mais peu profond, et peut s'avérer une difficulté majeure d'entrée de jeu si les Russes progressent trop à découvert et sans soutien logistique. Juste derrière, le très petit hangar de soudure (B) sert d'avant poste allemand pour ralentir la progression Russe sur l'atelier de calibration (C). Une charge explosive suffit à le neutraliser, c'est aux sapeurs de jouer sur ce point. Le bâtiment de C, en forme de L, est assez étendu et nécessite une approche prudente, même si les Russes peuvent utiliser ses nombreuses ouvertures pour pénétrer de toutes parts.

L'assaut se divise ensuite entre la forge à l'est (D), zone en ruine ouverte doté d'un vaste réseau de couloirs en sous-sol et le bâtiment des ouvriers (E) à l'ouest, fermé et de taille plus réduite. Généralement ce dernier est utilisé pour défendre (ou attaquer) à distance le D, de par les positions élevées qu'il offre, et leurs opportunités de tirs croisés. Cette zone centrale est le lieu principal d'enlisement des attaques trop faibles ou divisées, et où les Allemands ont un champ assez vaste pour contre-attaquer. Enfin, il s'agit pour les Russes de capturer la petite zone du Signal (F) et la grande usine de blindage (G). Ces deux points comportent des objectifs destructibles.

L'action prend en général racine autour de G, dont la configuration est similaire à celle de C et qui se retrouve souvent le dernier bastion de la défense, qui ne peut contre-attaquer plus haut. A noter que tout l'artillerie disponible consiste en mortiers et obus, dont le temps de ré-utilisation est assez long (5 minutes pour les mortiers, 8 pour l'artillerie), et que le rôle des chars est assez délicat tout au long de la bataille : ils ont peu de place pour manœuvrer au sein de ce complexe de bâtiments, d'autant plus avec tous les trains renversés sur les voies ferrées. Leur champ de vision s'en retrouve de fait réduit, et la configuration des lieux les laisse en permanence à la merci du feu des sapeurs ennemis. Toutefois, pour qui parvient à positionner son char habilement et utiliser les obus explosifs, leur utilité est un avantage décisif.