Type: infanterie
Taille : moyenne
Joueurs : 14 et plus

Au point de vue historique, tout comme Station, cette bataille pour une gare maintes fois prise et reprise lors de l'offensive allemande sur Stalingrad est emblématique de ce que fut le "chaudron" (Kessel) de Stalingrad. Du point de vue vidéoludique, cette carte est l'oeuvre du mappeur et joueur français Attila, et se présente comme une fidèle reprise de la populaire carte du même nom sur Red Orchestra : Ostfront. A noter que cette carte a été récompensée lors du "Winter Map Contest" organisé par TWI.

Les Russes passent à l'offensive en ce terrible hiver 1942 qui marqua le début du recul de la Wehrmacht. Il s'agit pour eux de s'emparer des entrepôts (A), puis dans un second temps de l'usine d'assemblage (B) et de la voie ferrée nord (C). Enfin, l'ultime assaut vise la voie ferrée sud (D).

Toutes les classes d'infanterie ont un rôle à jouer sur cette carte, des fusiliers qui se doivent de sécuriser à distance les accès aux points par les rues, aux automatiques qui ont pour mission de nettoyer les zones fermées (A) et (B), en passant par les sapeurs Russes qui ont des portes et murs à faire exploser pour ouvrir de nouvelles voies aux soldats ( sur (A), (B) et (D) ), sans oublier les snipers et MG qui disposent de nombreux spots de chaque côté. A noter qu'aucun des deux camps ne dispose d'artillerie, cependant des frappes d'artillerie aléatoires peuvent contrarier les plans dans un large périmètre autour de A.

L'entrepôt (A) se doit d'être pris et sécurisé assez vite pour les Russes, sans quoi la perte de temps conséquente risque de compromettre la victoire car le point peut être repris par les Allemands. Il leur faut pour cela monter très haut dans la zone et prendre les forces de l'Axe à la gorge, ce qui n'est pas sans risque car une fois bien en place, l'un ou l'autre camp est difficile à déloger.

 

Les sapeurs Russes doivent accomplir leur mission de destruction des portes et murs sur B et C, sans quoi l'offensive Russe s'arrête là. La division des forces sur l'un et l'autre point, simultanément prenables et reprenables, est toute la gageure de cette phase tant pour les assaillants que pour les défenseurs. Alors que le B fait la part belle aux automatiques, le C se prête à un combat à ciel ouvert entre caisses et wagons, sous le feu des tireurs isolés aux fenêtres. Dans les 2 cas, le contrôle du bâtiment central (entre C et D, ce n'est pas un objectif mais il est de la plus haute importance) est la clé de la réussite de l'un ou l'autre camp. En effet, il offre une vue imprenable sur les points B et C, mais également sur A, par lequel les Russes réapparaissent.

Le dernier point (D) n'est pas le plus aisé à défendre pour les Allemands, mais ce sont souvent le temps ou les renforts qui viennent leur prêter main forte à ce moment. L'enjeu pour eux est de récupérer le contrôle du bâtiment central et de leur côté droit, sans quoi point de salut possible. Les Russes peuvent arriver de partout, y compris d'un accès souterrain entre C et D. C'est bien souvent le théâtre des affrontements les plus acharnés, avec ceux de A.


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